« Haine », « harcèlement » et « division », ou comment agiter les peurs pour cadenasser une campagne

Mises au point - 3 ème partie


Dans le journal La Voix du Midi (édition du 6 mars), Monsieur Leguevaques a évoqué un « harcèlement » de la population par les candidats de notre liste. Il qualifie notre campagne de « haineuse » et prédit « la division du village ».


Notre réponse. Les habitants à la rencontre desquels nous sommes allés depuis 2 semaines nous ont très majoritairement bien accueillis et certains nous ont même remercié de notre visite. Quant aux Saint Michelais qui n'ont pas manifesté le souhait d'échanger avec nous, nous n'avons pas planté la tente devant leur maison.

Quand on se présente aux élections, on fait campagne. Dans ce cadre il est de tradition d'aller se présenter aux électeurs. D'ailleurs Monsieur Leguevaques fait également campagne, puisqu'il a plus communiqué depuis le début de l'année qu'en 6 ans de mandat (ce dont nous ne lui contestons pas le droit). Devons-nous déduire de ses propos qu'il n'ira pas à la rencontre des Saint Michelais, pour éviter de les  harceler ? Ou bien notre liste aurait-elle le monopole du harcèlement ?

Nous faisons campagne sur des idées pour mieux vivre dans notre commune. Si nous sommes candidats, c'est parce que notre vision diffère de celle de nos concurrents. Pour autant nous ne confondons pas la critique d'un bilan politique avec les attaques personnelles. Pour le reste, c'est aux habitants de Saint Michel qu'il revient de juger de la teneur de nos propos lorsque nous les rencontrons.

Quant à la division, c'est la peur qu'ont toujours agitée ceux qui acceptent avec difficulté que d'autres qu'eux se présentent. Et c'est toujours par les autres qu'est semée la division, c'est bien connu !